OXSITIS Hydragon Enduro Raid 30L

Produit : Sac à dos OXSITIS Hydragon Enduro Raid 30L
Site Internet : http://www.oxsitis.fr/bagagerie/hydragonr-enduro-raid-30.html
Activité : Trail / Raid montagne
Lieu du test : GR20 Corse (5 jours – semi-autonomie)
Auteur : Sylvain

Durant le printemps 2017, en préparation du GR20, s’est posée la question cruciale de choisir le sac qui m’accompagnerait durant ce trek que nous avions décidé de tenter en mode un peu sportif avec 2 écervelés du sentier (5 étapes au lieu de 16 pour le mode habituel).

Légèreté, confort, résistance, volume de remplissage ont été les principaux critères de choix de cet objet qui m’a servi à transporter mon nécessaire de vie (et de survie ?) du départ, sitôt franchie la porte de la maison, jusqu’au retour à la maison, incluant donc les parties transport d’Ile de France vers la Corse.

En clair ce fut mon seul objet extérieur (hormis les vêtements portés) pendant une semaine.

Et cet objet devait pouvoir contenir tout le nécessaire pour cette semaine !

Après une étude assez poussée sur internet mon choix s’est porté sur l’Oxsitis Hydragon Enduro Raid 30L.

Déjà fervent utilisateur de l’Hydragon Bottle 10L que j’utilise depuis plusieurs années et dont j’apprécie les caractéristiques générales de portage il m’a semblé intéressant de rester sur la même ligne de produit même si le nécessaire à trimballer était forcément plus conséquent sur un trek de 5 jours.

Quel volume :

Evidemment 30L peut paraître un peu juste d’autant que d’allure générale et même plein comme un œuf l’Oxsitis Enduro Raid semblerait plus proche d’un 25L que d’un 30.

Le poids étant un facteur déterminant comme chacun sait nous avions fixé une limite tolérable à environ 7 à 7,5 kg. Le sac pesait 7,2kg en poids total à charge.

Mais j’ai finalement réussi à loger tout le nécessaire à savoir :

  • Vêtements ville & plage : pantacourt, t-shirt, slip, maillot de bain, serviette de bain (petite), tongues.
  • Vêtements trail & montagne : buff, manchons de compressions, 2d Icebreaker première couche, Icebreaker seconde couche manche longue, 2d short Trail, veste softshell, doudounette, sac à viande, poncho.
  • Trousse toilette : en mode assez lite, mais avec le nécessaire.
  • Trousse pharmacie (incluant couverture de survie, couteau, ciseau, compeed, médoc, anti-moustique, etc …
  • Alimentation : barres et/ou gels pour le raid disposés dans les poches de devant et filets extérieurs.
  • 2 bidons ou bouteilles 75Cl (soit 1,5L : suffisant pour moi). A noter qu’une poche à eau ne pouvait plus renter à l’intérieur du sac.
  • Bâtons, pouvant regagner le sac très facilement (ils ont été plus souvent sur le sac que dans les mains, le GR20 étant particulièrement rocailleux et aérien).
  • Portefeuille, porte-monnaie (y compris les clés de la voiture) et téléphone portable + petit nécessaire pour les envies pressantes à portée de main dans une poche indépendante fixée à l’Oxsitis.
  • Crème solaire et crème Nok à portée de main dans filets.
  • Casquette saharienne et lunettes de soleil greffées sur la tête ou passées dans les sangles du sac.
  • Et enfin un sac à dos ultra lite (quelques grammes) pour la cabine en avion ou la plage, plié en mode trek et fixé au sac à dos par petit mousqueton.

Le comportement en conditions opérationnelles :

Comme tous les sacs Oxsitis l’Enduro 30L est semblable à une ultime couche enveloppante façon gilet avec accessibilité de la boisson sur la face avant en partie basse (ce qui peut en chagriner certains notamment les adeptes de la prise de boisson par pipette au niveau de la bouche).

La prise et le rangement des bidons est aisé en raid en prenant soin toutefois d’éviter les manipulations dans les passages très techniques.

Il est très léger (420gr environ) et est conçu dans une matière nommée Ripstop par Oxsitis qui a la particularité d’être déperlante et très résistante (notamment au déchirement).

Le dos du sac est en mesh aéré et souple pour permettre une bonne respirabilité et il est donné par le constructeur comme possédant une « Technologie de ventilation du dos avec séchage ultra rapide ».

Dans les faits, une fois le sac rempli et s’il fait très chaud, le dos est bien trempé, occasionnant même un bon trempage des affaires qui n’aurait pas été rangés dans des sacs étanches (vêtement ou autres).

Le séchage est toutefois très rapide lors des pauses casse-croûte à condition de disposer le sac au soleil. Il sèche également très bien le soir et la nuit (même lorsque celle-ci est courte), en tout cas dans les endroits relativement secs et par temps non pluvieux (nous n’avons pas eu de pluie lors de notre raid).

Le port au dos est acceptable y compris au bout de journée de … 8, 10, 12 voire 14 heures de crapahutage.

Malgré son air un peu « boudin » une fois rempli, le poids se réparti bien sur la surface du dos, les points principaux d’ancrage restant les épaules, principale zone où se concentre la charge et dans une moindre mesure les hanches.

Par contre la structure très souple peut surprendre et nécessite de disposer ces affaires avec méthode (afin d’éviter que les objets durs ou saillants ne soient trop en contact avec le dos).

Pour limiter un peu la pression aux épaules, j’ai pris l’habitude durant le raid de passer les mains derrière le dos, sous le sac et de le soulever légèrement de façon à soulager les épaules lors de moments choisis régulièrement dans la journée.

Lors de séquences typées Trail, il est important d’effectuer un serrage des sangles afin de limiter les ballotements, synonymes d’échauffements notamment dans le bas du dos, dû essentiellement à la sueur et pouvant provoquer des brûlures superficielles.

Côté rangement, rien à dire même si je n’ai pas vraiment utilisé les différentes poches disponibles situées sur le côté du corps principal en contact avec le dos (mon chargement étant plutôt « monobloc »). Les filets extérieurs permettent d’amplifier le volume embarqué.

Pour les bâtons 2 solutions possibles : fixés à l’arrière dans le sens vertical sous les 2 sangles ceinturant le chargement (nécessite d’ôter le sac pour la préhension ou bien de se faire aider par un pote). Ou bien fixés en face avant (2 sangles disponibles, bâtons fixés à l’horizontal), je n’ai pas testé cette solution qui aurait gêné l’accès à ma petite poche ventrale).

Prix : de l’ordre de 185 € sur le site Oxsitis (trouvable assez facilement aux alentours de 140 € environ sur internet en 2017). Livré sans bidons ni poche à eau ni couvertures de survie. Sifflet intégré

Conclusion

Très bon sac technique.

Bonne position sur le dos.

Ne pas dépasser 6 à 7kg de charge max.

Filets de rangement accessibles pour les barres alimentaires et autres objets de nécessité première en Trek.

Compagnon de route idéal pour des raids ou rando-trail de plusieurs jours (1 à 5) en semi autonomie.

Toutes les caractéristiques techniques sur le site de OXSITIS

 

 

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